Voilà pourquoi nous soutenons sa ratification, comme un acte plutôt symbolique, alors qu’il est besoin d’une loi et du refus de l’austérité en priorité…
Le Ministère de la Justice a lancé le 13 octobre une consultation par questionnaire sur la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, en sollicitant l’avis des citoyens sur chacun des 39 articles que la France a signés en 1999 : http://www.textes.justice.gouv.fr/textes-soumis-a-concertation-10179/ratification-de-la-charte-des-langues-regionales-et-minoritaires-28401.html
Ce qui a déjà comme effet de démentir les propos alarmistes et mensongers des adversaires de la Charte qui lui attribuent des effets sans rapport avec ce qu’elle prévoit dans sa version française.
Il est donc plus que souhaitable de participer à cette consultation (ça ne prend pas beaucoup de temps, on n’est pas obligé de commenter, on peut se borner à cliquer).
Tous ceux qui ont à cœur la promotion des langues régionales, quoi qu’ils pensent par ailleurs de la Charte, doivent donc réagir et faire réagir autour d’eux. Il ne faut pas laisser passer l’occasion.
Partisane du bilinguisme (et pourquoi pas plus) il me semble urgent de le construire à partir des langues régionales ou minoritaires de France.
Ceux qui ne se soucient pas de relocalisation des productions utiles au bien vivre national et international portent le masque de « l’indignation française » et laissent monter le bilinguisme du business et des expatriations, avec l’enseignement de l’anglais dès la maternelle… et l’illettrisme pour tant d’autres. le Sénat a conduit des enquêtes révélatrices sur ces points.
Merci de cette alerte.