Sur la page facebook du maire d’Elne et conseiller départemental Nicolas Garcia Benaiges
La ciutat d’Elna compareixerà davant del jutjat administratiu, assignada pel Prefecte per haver decidit donar la possibilitat a cada regidor municipal de presentar les deliberacions del ple en català sempre que després es llegeixi íntegrament en francès. Així, l’Estat, que codiregeix l’oficina pública de la llengua catalana, l’objectiu principal del qual és fomentar la cultura i l’ús de la llengua catalana a l’espai públic, que acaba de signar un compromís amb el Departament per crear les condicions de manera que d’aquí a deu anys cada alumne que vulgui aprendre català a l’escola, tem que (cito les conclusions de la convocatòria): « qualsevol element susceptible de soscavar els principis fonamentals de la República i la jerarquia entre llengua oficial i llengües regionals, ha de ser analitzat com un element de reivindicació d’una identitat cultural que no ha de prosperar en les assemblees deliberatives de les comunitats… ». Pobra República Francesa si la simple possibilitat de parlar català en un hemicicle fa que tremoli .
La ville d’Elne comparaîtra devant le tribunal, administratif, assignée par le Préfet pour avoir décidé de donner la possibilité à chaque conseiller municipal de présenter les délibérations du conseil municipal en catalan à condition que celles-ci soit ensuite lues intégralement en Français. Ainsi l’Etat qui co-dirige l’office public de la langue catalane dont l’objectif majeur est de promouvoir la culture et l’usage de la langue catalane dans l’espace public, qui vient de signer un engagement avec le Département pour créer les conditions pour que dans les dix ans chaque élèves qui le souhaite apprenne le catalan à l’école, craint que (je cite les conclusions des l’assignation) : « tout élément susceptible de mettre à mal les principes fondamentaux de la République et la hiérarchie entre langue officielle et langues régionales, doit s’analyser comme un élément de revendication d’une identité culturelle qui ne doit pas prospérer dans les assemblées délibérantes des collectivités… ». Pauvre République française si la simple possibilité de parler catalan dans un hémicycle la fait basculer.
C’est bien la preuve que les langues régionales sont soutenues comme la corde soutient le pendu. Cela commence à bien faire, surtout quand on voit le choix des langues proposées aux enfants dans certaines écoles. Quelle hypocrisie !